L’association « Simon de Cyrène », reconnue œuvre de bienfaisance en 2003, a été crée en 1996 par un groupe de parents d’adultes physiquement handicapés avec des responsables associatifs. Elle travaille depuis plusieurs années sur un projet novateur de lieux d’habitations pour des personnes handicapées, partagées avec des personnes valides.

Parallèlement, plusieurs familles ont développé un centre occupationnel de jour « Loisirs et Progrès » dont le but est le développement et l’animation d’activités de jour favorisant l’épanouissement personnel et la socialisation de personnes adultes handicapées dans des valeurs d’amitié et de partage. Cette expérience réussie a favorisé l’apprentissage du « vivre ensemble » entre personnes handicapées et personnes valides.

Un nombre de plus en plus importants de personnes gravement accidentées (traumatismes crâniens, accidents cérébro-vasculaires, maladies évolutives…) doit réapprendre à vivre avec un handicap lourd. Il existe peu de réponses adaptées en France à ce jour. Cette situation d’urgence nécessite donc des solutions nouvelles, variées et adaptées.

Les deux associations, distinctes par leur origine, leurs statuts et leur activité, mais très proches sur le plan des valeurs et complémentaires sur celui de l’expérience acquise, ont choisi des se rapprocher et de mettre en commun leur expérience, leurs moyens et leurs ressources pour faire aboutir à un « projet commun ». En effet, pour la majorité des familles la préoccupation principale est l’avenir de leurs proches handicapés, après leur décès.

Le but de Simon de Cyrène est, en créant des lieux de vie communautaires qui accueillent des personnes handicapées, de répondre à la détresse de ceux qui, confrontés au handicap, sont le plus souvent ignorés ou rejetés et de leur redonner la place qui leur revient dans la société.

Ce « projet de vie » répond aux attentes exprimées par les personnes handicapées et leurs familles de la manière suivante :

• Offrir aux personnes avec un handicap un lieu de vie agréable et à taille humaine, qui devienne leur «chez soi». Un lieu où sont respectées leur dignité, leur intégrité, leur vie privée, leur intimité.
• Proposer un mode de vie communautaire partagé par des assistants volontaires qui font le choix de partager une grande partie de leur vie personnelle avec chacun des autres pour construire une relation fondée sur la confiance, l’amitié et la fraternité.
• Les aider à construire leur propre réseau de relations comme ils l’entendent.
• Donner sens à leur histoire et à leur vie
• Leur donner sécurité et un soutien affectif et psychologique.
• Les aider à (re)développer leur potentiel et leur autonomie.

L’accompagnement est soutenu :

• par une équipe de professionnels reconnus et multidisciplinaires qui ont en commun la connaissance du monde du handicap, soit par leur engagement professionnel, soit par leur situation familiale
• avec des partenaires experts accompagnant le développement de l’association
• du personnel médical du personnel para- médical et logistiques et des équipes de volontaires

Plusieurs projets de créations de foyers en France sont à l’étude et nécessitent donc des budgets importants.